Histoire de la Colline Saint-Jacques et de sa Chapelle

Montagnette détachée du LUBERON, la Colline Saint-Jacques offre un panorama multidirectionnel sur la chaine des Alpilles, la vallée de la Durance, la plaine d'Apt et, plus loin, sur les monts du Vaucluse et le Mont Ventoux, paysages coupés par des haies de cyprès, abritant les cultures de la violence du Mistral, vent du Nord qui balaie la vallée du Rhône, et éclate en bouquet dès les prémices du delta.

Occupée dès le II°siècle avant J.C. comme d'autres nombreux sites de hauteur, protégée au nord par des remparts dont subsistent encore des vestiges,cette colline est connue d'abord comme l'emplacement d'une chapelle édifiée au XII° siecle, dédiée à Saint-Jacques.

Un petit ermitage, édifié au XVI° siècle abrita le célèbre César DE BUS (1544-1607) qui, né à CAVAILLON, mena jusqu'à trente ans une vie fort dissolue, avant d'être frappé par la grâce et de racheter sa conduite passée. Entré dans les ordres, il se consacra à l'instruction des enfants du peuple puis à la fin du siècle il fonda à L'ISLE-SUR-LA-SORGUE la congrégation des "pères de la doctrine chrétienne "avant de mourir en AVIGNON.

Au début de ce siècle une riche famille cavaillonnaise s'est portée acquéreur de la chapelle Saint-Jacques, jouxtée par l'ermitage, et d'une grande partie de la colline, afin que celle-ci demeure un espace naturel invitant à la promenade.

Enfin, il y a une vingtaine d'année, une partie de cette colline fut aliènée pour constituer un lotissement de caractère dont les villas bénéficient d'une vue imprenable sur la ville ; un sentier de découverte, partant du centre ville, permet d'accéder à la Chapelle.

Parmi les autres lieux caractéristiques de la cité Cavaillonnaise, il convient de citer le centre ancien avec l'Arc Romain, le cloitre, la cathédrale, l'Hotel de Ville, l'ancien ghetto et sa synagogue abritant le Musée Juif contadin.